Nosferatu

Première dans le cadre du festival “Touch of Noir” au Centre Culturel Régional “Opderschmelz” du 15 au 25 octobre 2009 à Dudelange.

 
 

Nosferatu - Eine Symphonie des Grauens fait suite au travail de composition expérimentale de Fränz Hausemer combinant le son, l'image et les mouvements.

Distribution 

Fränz Hausemer: composition, piano, guitares, instruments numériques
Tom Wiot:  contrabass et bugle
Mostafa Zrika:  Percussions

Co-production: JUCAM, Centre Culturel Régional “Opderschmelz”

Fränz Hausemer propose une réinterprétation sonore et musicale pour le célèbre film muet de F. Murnau en créant une bande originale combinant thèmes et développements musicaux pour piano, contrebasse, guitares électriques, bugle et percussions mariés à des paysages sonores électroniques. Musicalement la partition élaborée oscille entre des éléments plus classiques, rappelant indirectement l’ambiance des projections d’époque, et une esthétique plus contemporaine, caractérisée par des sons et des séquences crées à l’aide de générateurs numériques et acoustiques accentuant les côtés hallucinants et fantasmagoriques de ce classique expressionniste. Ainsi, le travail de composition et de recherche sonore se compléter, toujours au service du film de Murnau, sans jamais le réduire au second rang. La partie musicale tient ainsi compte de l’histoire même du film dans le temps et de son statut de source d’inspiration pour de nombreux réalisateurs et musiciens

Le dispositif sonore en quadriphonie permet au public d’être plongé dans un espace sonore d’une plus grande profondeur comme il en a l’habitude dans les cinémas modernes et de l’impliquer d’avantage au niveau sensoriel. 

L’expérience sonore est d’autant plus forte que la version du film utilisée est celle restaurée par le spécialiste italien Luciano Berriatúa qui a rassemblé une quantité impressionnante de plans manquants retrouvés dans diverses cinémathèques d’Europe et d’Amérique Latine. Les différentes teintes (sépia pour le jour, bleu pour la nuit, ocre pour les scènes d'intérieur) soulignent l'extraordinaire poésie du récit et sur un plan technique la très belle profondeur de champs de chaque plan.

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